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Docteur Jean-Georges Rozoy


Résumé des abréviations utilisées dans les articles : consulter la liste.

1971

Dr J.-G. ROZOY

MICROBURINS ET ARMATURES MICROLITHIQUES DANS "LE" NEOLITHIQUE



Contrairement à ce qui est affirmé parfois un peu rapidement (Watté 1970), ce n'est pas d'hier que des microburins et des armatures microlithiques ont été décrites dans « le » Néolithique. Depuis bientôt un siècle, depuis la découverte du Tardenoisien à la Sablonnière de Coincy, il est affirmé sans preuves suffisantes que les « microlithes » ont été contemporains « du » Néolithique, et ceci en général sans distinction entre les différentes phases ou groupes régionaux, pourtant si variés, de cette période. Rappelons par exemple la série d'articles du regretté Octobon, « La question tardenoisienne », parus dans le bulletin de la S.P.F. entre 1920 et 1930, les débats des Congrès de Liège (1909), Gand (1913), Liège (1924), Bruxelles (1932), les articles du Professeur Hamal-Nandrin (1909-1913-1935) avec les « microlithes taillés dans des haches polies en silex », etc., ceci pour se limiter à une seule région !

Ce n'est pas d'hier non plus que les auteurs les plus divers ont assuré que les armatures microlithiques se rencontraient jusqu'à l'Age du Bronze, témoins L. Coulonges (1931) qui va même jusqu'à l'Age du Fer, le Docteur Lejars (1963), J.D. Clark (1936, 1958) ou Octobon (1921). Si l'affirmation de A. Lamïng-Emperaire (et non Ariette Leroi-Gourhan) dans « la Préhistoire » (André Leroi-Gourhan et coll. 1966) en ce sens est fournie sans références justificatives, c'est bien parce qu'elle correspond à une idée généralement reçue, qu'il n'est donc plus besoin d'étayer de précisions.

La thèse de Cl. Barrière (Barrière 1956) distinguait — avec toutes références à l'appui — un Néolithique et un Chalcolithique de tradition tardenoisienne, et depuis il ne se passe pas de semestre sans que cette position classique ne soit réaffirmée par les auteurs les plus divers : citons, sans les épuiser, Cordier (1958, 1964) et Rousseau (1967), tous deux dans notre propre bulletin, et D. Philibert (1967). Ajoutons que les arguments n'ont pas varié depuis 80 ans : les « microlithes » font partie de l'industrie parce qu'on les trouve toujours avec « le » Néolithique de surface, et parce que le silex employé est le même, avec la même patine. Ces arguments sont peu convaincants car il ne manque pas de gisements analogues sans armatures, et car la nature et la patine du silex tiennent à son origine locale et au milieu de conservation. Il y a d'ailleurs souvent dans ces sites des outils moustériens, également faits du même silex...

Ce qui est récent dans cette affaire, c'est maintenant la découverte d'armatures de style épipaléolithique de facture tardive, et de microburins, (et non plus de n'importe quels « microlithes ») dans des gisements néolithiques clos (et non pas dans n'importe quel Néolithique). C'est à juste titre que J.-P. Watté cite l'Omalien et le Rubané récent — bien qu'il eût été préférable de préciser que l'Omalien fait partie du Rubané — et qu'il rappelle les éléments publiés par G. Bailloud (1955, 1964) à partir de gisements clos.

Il faut ajouter le Cardial dans le Midi (Escalon 1966), où la filiation a été établie de la façon la plus nette du Castelnovien au Cardial, à Châteauneuf comme à Montclus, tandis qu'à l'abri Cornille le Montadien à microlithes est antérieur au Castelnovien auquel il donne naissance, et donc à plus forte raison au Cardial. Armatures tardives également à Sous-Balme, niveau 3 (Vilain 1966) dans un Néolithique mal défini.

Il est probable qu'en beaucoup d'autres lieux et cultures on pourra ainsi trouver des armatures microlithiques tardives dans le Néolithique ancien en milieu clos, et non pas n'importe quelles armatures dans n'importe quelle industrie du silex en surface.

Ce n'est pas ici le lieu de décrire en détail ces armatures tardives, qui diffèrent selon les régions et les cultures. Dans la filiation Castelnovien-Cardial, on assiste de couche en couche à la transformation du trapèze de Montclus en triangle de Châteauneuf (G.E.E.M. 1970), puis en flèche de Montclus (fig. 1, nos 37 à 46). Dans le Bassin Parisien, c'est le problème des « armatures de type danubien » (Rozoy 1968) (fig. 1, nos 1 à 20) ou plus généralement d'armatures à retouches inverses plates qui dépassent largement le cadre du Rubané (nos 17 à 20). Dans l'Ouest il y a les armatures à éperon et la flèche du Châtelet (Joussaume, Rozoy et Tessier 1970) (fig. 1, nos 21 à 36) ; en Bretagne ce sont des trapèzes (Téviec, Hoédic), mais sur la Loire Moyenne on n'en connaît pas et l'évolution part de la pointe du Tardenois (Beaugency) (nos 47-54) (Nouel 1965, Rozoy en préparation). Dans la plupart des cas (mais peut-être pas tous) il y a réduction et disparition des pointes à base non retouchée et des segments, transformation (ou disparition) des triangles. Dans tous les cas les armatures présentent en majorité des caractères nouveaux qu'une typologie fine (dite, ou non, analytique) peut distinguer.

Il n'est pas possible de discuter actuellement les « microlithes » qui ont été trouvés (Watté 1970) dans le Néolithique moyen à la Brèche au Diable (Montjoly), car à ma connaissance ils sont encore inédits et il faut laisser à leur inventeur le soin d'en discuter la typologie et le groupe d'armatures auquel ils se rattachent. Notons seulement qu'il s'agit d'un site où la présence antérieure du Rubané est probable, et où se pose la question d'un passage du Rubané au Néolithique moyen (Edeine, 1960, 1965). (D'autres pièces peut-être analogues, dont on parle en privé, demeurent également inédites, et c'est fort regrettable.)

A ma connaissance le seul site de Néolithique moyen en milieu clos (publié) ayant fourni des armatures microlithiques authentiques (autres que des flèches à tranchant transversal s'entend) est celui de la Butte aux Pierres dans la Grande Brière, en Loire-Atlantique (Bellancourt 1966). Grâce à l'amabilité de G. Bellancourt j'ai pu examiner les pièces et le gisement et me convaincre que l'association : armatures microlithiques-Néolithique moyen, association absolument indubitable, ne paraît pas pouvoir s'expliquer autrement que par une contemporanéité stricte des deux éléments, soit qu'ils aient été fabriqués par les mêmes hommes, soit que deux cultures contemporaines aient alterné ou se soient rencontrées sur le site. Mais il faut dire aussi que l'on ne connaît pas dans la région de Néolithique ancien (sauf la couche sous-jacente qui ne paraît pas beaucoup antérieure) et que le contact des armatures microlithiques avec le Néolithique moyen se place donc peu après l'irruption du Néolithique dans la région.

Contrairement à la néolithisation sur place démontrée dans le Sud-Est (où la tradition castelnovienne est évidente durant tout le Cardial pour disparaître lors de l'intrusion du Chasséen), dans toute la moitié Nord de la France (plus la Belgique) il y a EU contacts et contemporanéité entre l'Epipaléolithique final (faciès de l'Allée Tortue, Parent 1967, et faciès parallèles) et un Néolithique ancien intrusif, principalement le Rubané, qui n'occupait pas tout le terrain, loin de là.

Cette coexistence, avec contacts réduits, a pu durer quelques siècles, sans d'ailleurs que le Néolithique en soit notablement influencé, les échanges se faisant pratiquement à sens unique vers les chasseurs, comme encore aujourd'hui des agriculteurs noirs aux Pygmées du Congo. En effet les armatures « de type danubien » existent dans le Rubané avant son irruption en France et en Belgique. Des isolats locaux ont pu se néolithiser sur fonds épipaléolithique, mais ce point demanderait confirmation (Rozoy 1971). Les relations avec le Néolithique moyen ne peuvent être exclues dans l'Ouest, et leur nature (contacts ou fusion) demande de nouvelles recherches. Dans le Centre-Ouest et le Sud-Ouest, c'est au niveau du Chalcolithique que la question paraît se poser, également sous réserve d'inventaire, c'est-à-dire d'une meilleure connaissance du Néolithique de ces régions.

Par contre on connaît de nombreux milieux clos du Néolithique moyen ou du Chalcolithique ou du Bronze ancien (qui, ne l'oublions pas, emploient aussi le silex). Ces milieux clos, par exemple les allées couvertes ou surtout les grottes funéraires de la Marne, n'ont, à la seule exception de la Butte aux Pierres, qui n'est pas un habitat permanent, jamais fourni d'armatures microlithiques ni de microburins. C'est à l'obligeance du Professeur Bandi que l'auteur doit d'avoir pu examiner en détail récemment le matériel lithique de la station « palaffitique » de Bùrgaschi - See Sud, milieu clos s'il en est : flèches néolithiques par dizaines (plus de cent), mais pas d'armature de style épipaléolithique ni de microburin (ce matériel du Néolithique moyen sera publié prochainement par le Professeur Bandi. Je remercie le Professeur Bandi qui m'a permis de l'examiner). On pourrait citer des centaines d'autres cas analogues, par exemple Lautereck (Taute 1966).

Par-ci par-là on rencontre bien une armature dans un remplissage de fosse (qui n'est évidemment pas un milieu clos à l'égard des cultures qui précèdent), voire même un gisement épipaléolithique remanié par le labourage chalcolithique et recouvert ensuite (Ouroux : Combier 1963, fouilles Thévenot), ou un remaniement gallo-romain recouvert ensuite comme à Belloy-sur-Somme (Salomonsson 1959) où en dehors des zones remaniées la couche profonde, qui appartient au Rubané récent, contient seule des armatures, tandis que les couches moyennes (S.O.M. et Bronze ancien) n'en contiennent plus (fouilles de l'auteur, en cours).

Il arrive aussi qu'en creusant des sépultures les Néolithiques remontent dans leur propre couche des microlithes plus anciens qu'eux. Tout gisement à sépulture est dangereux à ce point de vue. C'est le cas pour la couche supérieure de Rouffignac. (Barrière 1965). Et l'on trouve même des microlithes en fouillant du Gallo-Romain (à condition de faire de la fouille fine...) ou du Mérovingien, mais cela ne permet pas d'affirmer la contemporanéité puisqu'il s'agit de sites ouverts, tout au moins à l'égard de leur passé. Il y a même des microlithes dans le béton du radar de Marlemont (Ardennes).

Par contre, en stratigraphie où la desquamation des parois assure l'enfouissement des vestiges, les armatures sont trouvées sous le Néolithique à l'Ecurie des Fées (Deffontaines 1934-35), à Châteauneuf, Montclus (Escalon 1966), comme à Baulmes (Egloff 1967), à Sous-Balme, niveau 1 (Vilain 1966), à Birsmatten (Bandi 1963), au Steinbergwand (Gumpert 1933), au Jâgerhaus (Taute 1967), à Souhait (Desbrosses coll. 1961), à Presles (Danthine 1960), à Hœdic (Péquart 1954), à Belloy-sur-Somme (fouilles de l'auteur, en cours ; ici l'apport de matériau est dû au ruissellement) et à Peacock's farm (Clark 1936). Chaque été apporte un nouveau cas, le dernier, encore inédit, étant dû à l'équipe du Professeur Bandi de Berne : comme à Baulmes l'Epipaléolithique final s'y trouve sous le Néolithique moyen (Cortaillod récent), lequel ne comporte pas d'armatures de style épipaléolithique, ni de microburins. La carte (fig. 2) montre la répartition de quelques sites (il en est d'autres) où les armatures épipaléolithiques ont été trouvées sous le Néolithique moyen ou sous le Chalcolithique. Ceux-ci apparaissent dans tous les cas nettement intrusifs.

Que reste-t-il pour affirmer la contemporanéité « des » armatures microlithiques avec le Chalcolithique ? d'une part, les « microlithes taillés dans des haches polies » (Hamal-Nandrin 1909, 1913), d'autre part les trouvailles de surface. Le professeur Hamal-Nandrin lui-même a expliqué que les microlithes taillés dans des haches polies étaient des flèches à tranchant transversal : ceci remonte à une époque où tout ce qui était petit était baptisé microlithe, non sans quelque logique d'ailleurs : les flèches néolithiques sont aussi de petites pierres ! Hamal-Nandrin lui-même (H. N. 1935) a fourni le moins mauvais critère pour distinguer flèches tranchantes et armatures épipaléolithiques : le rapport largeur-longueur (dont la valeur n'est que statistique, et au profit des flèches tranchantes seulement). Ajoutons que le silex historique de Zonhoven, dont tout le monde parle sans l'avoir vu, est en réalité une pierre à fusil d'occasion (et non pas même une flèche tranchante) taillée dans une hache polie. Ceci montre que depuis 1909 il a été fait quelques progrès dans la typologie, qu'elle soit dite analytique ou non. Ajoutons encore que la flèche tranchante à retouches abruptes n'est aucunement dérivée du Tardenoisien mais bien une importation venue avec le tranchet, ceci pour la partie nord de la France au moins.

Quant aux trouvailles de surface... ce sont des trouvailles de surface, et c'est bien tout ce qu'il y a à en dire. Il est même étonnant que l'on persiste à en publier, surtout au prix où nous revient l'impression du Bulletin. Tout au plus pourrait-on y tenter des études de corrélations : c'est possible quelle que soit la typologie employée, à condition qu'elle soit très précise. J'ai fait une telle analyse dans le pays de Retz (Loire-Atlantique) sur les ramassages soigneux du Docteur Tessier : les armatures épipaléolithiques tardives s'y sont montrées nettement séparées « du » Néolithique (Chalcolithique), confirmant ainsi l'avis de l'inventeur (Tessier 1965). L'étude détaillée sera publiée dans ma thèse en préparation. On ne peut que souhaiter la multiplication de telles recherches, mais il y faut un ramassage exhaustif par petites surfaces dans une région définie, et cela prend beaucoup de temps. En outre, si « le » Néolithique est trop abondant, cas fréquent, on ne peut plus rien démontrer. Rappelons que c'est sur la base de trouvailles de surfaces larges et d'une typologie insuffisante que furent élaborées des théories migratoires absolument délirantes (Octobon 1924) dont il ne reste rien. La plus grande prudence s'impose donc.

Cela veut-il dire que jamais, en nul endroit, un milieu chalcolithique clos et non remanié (je pense aux sépultures creusées dans des couches plus anciennes) ne fournira d'armatures de style épipaléolithique ? Nul ne saurait actuellement l'affirmer. Le Néolithique a pénétré si tard dans le Centre-Ouest (la région précisément sur laquelle Cl. Barrière a basé sa thèse) qu'un contact a bien pu y avoir lieu entre des Epipaléolithiques tardifs (donc avec des armatures très évoluées) et le Chalcolithique. La publication espérée de la stratigraphie de Bellefonds, fouillée par le Professeur Patte dans la Vienne, nous éclairera peut-être à ce sujet. D'après les indications orales du Pr. Patte, que je remercie ici, la couche moyenne (à vrai dire fort épaisse) associe des armatures microlithiques à un Néolithique (moyen ?) tandis que la couche supérieure chalcolithique ne comporte plus d'armatures. Une situation analogue se relève à Sauveterre (Coulonges 1935) et au Cuzoul de Gramat (Lacam, Niederlander et Valois 1944) où les couches supérieures à trapèzes passent au Néolithique, mais avec des trapèzes très évolués.

En résumé, le problème posé à nouveau par J.-P. Watté : les microlithes trouvés en surface en Normandie sont-ils contemporains des silex « néolithiques » qu'ils accompagnent ? problème exactement aussi ancien que la connaissance des armatures microlithiques, ne pourra être résolu que par des fouilles en stratigraphie ou tout au moins en milieu clos. Des possibilités fort sérieuses de telles fouilles se présentent précisément dans la région considérée où existent des abris.

Un tel travail, qui doit être entrepris avant la destruction des sites par les autoroutes ou par les fouilleurs clandestins, serait plus profitable à la Science que des recherches de surface dispersées. Il serait moins long, moins astreignant (et plus sûr) que les études de corrélations, celles-ci devant être réservées aux régions où n'existent pas de superpositions, car pour être utilisables elles nécessitent un carroyage très serré du terrain, pour lequel j'ai jadis proposé une méthode de repérage (Rozoy 1958), et donc elles prennent un temps énorme, qui sera mieux employé à un travail d'équipe scientifique en milieu clos.

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LÉGENDES DES ILLUSTRATIONS

Fig. 1. Armatures microlithiques tardives (tableau non exhaustif)

1 à 20 : armatures « de type danubien » (Bassin Parisien). — 21 à 27 : armatures à éperon (Loire-Atlantique et Vendée). — 28 à 36 : flèches du Châtelet (Loire-Atlantique et Vendée) — 37 à 46 : évolution du trapèze de Montclus (39-43) au triangle de Châteauneuf (44-46) et à la flèche de Montclus (37-38) (Provence). — 47 à 54 : armatures tardives de Beaugency (Loiret). — 1 à 11 : Sébouville 1. — 14 : Sonchamp. — 12, 13 : Lendemain. — 15, 16 : Birsmatten (Horizon 2). — 17 à 19, 28 : Le Châtelet. — 20, 35 : Pte du Payré. — 21, 29 : L'Etang - 22 : Noé Gat. — 23 à 27, 32 : Le Porteau. — 30, 31, 33 : La Girardière. — 34, 36 : Coëx. — 37, 38 : Bolière (Gard). — 39 à 46 : Montclus, couches 13 à 7. — 47 à 54 : Beaugency (Les Hauts de Lutz) (Dessins Couzy, Marolle et Rozoy).

Fig. 2. Stratigraphies

Gisements cités - Stratigraphies : A.C. : Abri Cornille (Escalon) ; Ba : Baulmes (Egloff) ; Be : Belloy-sur-Somme (Salmonsson, Rozoy) ; Bf : Bellefonds (Patte) ; Bi : Birsmatten (Bandi) ; B.P. : Butte-aux-Pierres (Bellancourt) ; Ch M : Châteauneuf-les-Martigues (Escalon) ; Cu : Cuzoul-de-Gramat (Lacam, Niederlander) ; H : Hœdic (Péquart) ; J : Jägerhaus (Taute) ; L : Lautereck (Taute) ; M : Montclus (Escalon) ; Pea : Peacock's farm (Clark) ; Po : Poron (Joffroy et Mouton) ; Pr : Presles (Danthine) ; R : Rouffignac (Barrière) ; Sa : Sauveterre-la-Lémance (Coulonges) ; S.B. : Sous-Balme (Vilain) ; Sou : Souhait (Desbrosses, Parriat, Perraud) ; St : Steinbergwand (Gumpert) ; T : Troglodyte (Daniel) ; Vf : Villeforceix (Deffontaines). — A Ouroux (Combier, Thévenot). — + Surface : Bg Beaugency (Quatrehomme) (ROZOY, en préparation, NOUEL, 1985) ; Le Ch : Le Châtelet (Tessier) ; Sé : Sébouville (Péron) (ROZOY, 1971).


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